Bérénice.
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Bérénice.
Fiche de Personnage :
Prénom : Bérénice.
Surnoms : « Taie (d'oreiller) » - « Mademoiselle T(hé) » - « La Dame Blanche » - « Pochette » - « Capuchette » - « Le Krait ».
Âge : La trentaine visible. Le reste est laissé aux suppositions de chacun.
Taille : Plus petite que les normes krytiennes.
Domaines de prédilection (liste non exhaustive) : La nécromancie.
Apparence :
Il va sans dire que si Bérénice, par son apparence, a su faire quelque impression au cours de ses pérégrinations, ce n'est sûrement pas grâce à son sex-appeal débordant mais plutôt grâce au contraste opéré par une mise en juxtaposition de sa physionomie avec celle d'une gravure de mode. Bien que sa carrure garantit son appartenance au « beau sexe », notre demoiselle ne semble pas adepte des exercices de mise en valeur superflus tels que les séances de maquillage, d'essayage, massage et autres usages (Oui, c'était pour la rime).
Pour commencer, sa coiffure illustre assez bien ce propos : véritable champ de bataille noir de jais, à l'aspect broussailleux, c'est parfois à se demander si, à défaut d'une paire de ciseaux, ce n'est pas un sécateur qui a accompli le travail de la coupe ou même si des oiseaux y ont déjà fait leur nid. Si l'on ajoute à ce premier élément un grain de peau pâle, terne, des cernes souvent visibles au-dessous de ses yeux signalant un train de vie agité, la brune est loin du concept de la jouvencelle fraîche comme la rosée du matin, débordante de joie de vivre, au teint de pêche et au sourire éclatant.
Notons, toutefois, un point positif : la demoiselle semble connaître le concept d'hygiène et l'appliquer. Ce qui n'est pas rien, surtout si l'on a le nez sensible.
Les traits de son visage, bien que réguliers, desservent une froideur sur laquelle bon nombre de personnes s'entendent : des paupières tombantes, des yeux gris, perçants ainsi que de fines lèvres forment un ensemble sur lequel on peut facilement deviner un individu peu versé dans l'expression superflue des sentiments. Cela dit, il est déjà arrivé à notre énergumène d'étirer un sourire hautain, défiant, à l'attention de ceux osant lui marcher sur les pieds.
Concernant sa carrure, malgré une musculature peu suggérée par le port d'une garde-robe couverte et l'opulence de sa féminité, la brune semble tout de même démontrer une pratique régulière d'exercice physique.
NB: Certains détails n'étant ni visibles, ni connus de tous, ils seront occultés pour le moment.
[Précision HRP : Afin de pallier aux déconvenues liées à la constitution d'une tenue, en léger, je considère que les parties « dénudées » ne le sont pas et qu'il y a une autre couche de vêtement.]
Éléments notables :
Ses mains sont constamment gantées en public. Par ailleurs, aucune de ses tenues ne découvre plus de peau que celle de son cou, même s'il fait beau.
Malgré la teinte claire de ses prunelles, certains attraits de sa physionomie laissent deviner des origines canthiennes.
Armement et équipement :
Il lui arrive de porter une sacoche en bandoulière. Cette dernière semble suffisamment solide pour tenir lors de voyages prolongés et assez grande pour entreposer des effets en plus d'une trousse de secours.
Ce que l'on dit d'elle:
- Emil Watts:
- [Emil discute à voix basse, accroupit face à son interlocutrice.]
Un an. Peut-être un peu plus.
Elle était présente lors de nos problèmes avec le quartier Est. Tu t’en rappelles au moins ? Je t’en avais parlé, déjà. Distante et froide, dissimulée sous sa capuche. Je me souviens l'avoir croisé quand je clopinais blessé vers le Pichet pour m'en sortir. Si elle m’a aidé ? Absolument pas. Elle m’aurait regardé me vider de mon sang jusqu’à en perdre connaissance avant de faire un seul pas vers moi. Ce qui nous a rapproché, en premier lieu, c'est le sens des obligations. C'est une grande professionnelle. Pas un mot de travers, pas une erreur, pas un excès quelconque. [Il souffle un rire, s'interrompant un temps alors qu'il opine dans le vide.] Ses manières… Ça m'a immédiatement fait me questionner, oui. "De bure en blanc." [Il ricane à nouveau, s'imaginant drôle.]
Enfin. Autant enterrer le pass-… Hm. [Il se pince les lèvres.] Navré. Un tic de langage.
[S’en suit un silence d’une minute, alors qu’Emil sourit finalement en coin.]
Elle me reprend souvent, justement, quand mon langage s’égare à ces apophtegmes vulgaires que j’apprécie tant ou à des provocations futiles. Quand je dois partir sans eux pour régler quelques soucis, elle me prépare un sac d’affaires et de nourriture. Elle sait prendre soin des gens sans surjouer.
Elle est dans l’être, pas la paraître. C’est une personne très neutre. Elle n’hausse que rarement le ton. Son visage ne s’exprime réellement qu’à ceux qui le méritent. Hm. [Il se masse la crête du nez.] Mais ce n’est pas parce qu’elle ne s’étale pas qu’elle est facile à vivre. Il m’a fallu du temps mais je commence à la cerner. Tout du moins, j’arrive à déterminer quand elle est de mauvaise humeur. Et elle sait immédiatement quand je suis tracassé.
C’est mon opposé rêvé et dans un sens elle m’apporte beaucoup de sérénité.
Enfin... Je te laisse te reposer.
[Emil se relève, embrassant le coin supérieur droit de son interlocutrice. Il la regarde une dernière fois, cette stèle, avant de quitter le cimetière.]
- Lou
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