Meekina, valse de plumes

---

Prénom: Meekina
Surnom: Valse de plumes
Age: 21 ans
Sexe: Féminin
Taille: A peine au dessus de la moyenne féminine.
Race: Norne
Animal totem: Corbeau
Corpulence: Svelte
Alignement: Neutre - Mauvais

Qualités:
- Intelligente
- Calculatrice
- Prudente
- Eloquente

Défauts:
- Rancunière
- Susceptible
- Arrogante
- Névrosée
- Narquoise

Caractéristique:
Endurance: Faible
Force: Faible
Intelligence: Très élevée
Agilité: Moyenne
Volonté: Moyenne

---

Signes particuliers:

Une grande quantité de tatouages blancs sur une peau sombre, un contraste plutôt vif et rare. Rappelant même Mijika, la louve d'ébène. Mais les motifs sont différents.
Se plait à porter une tenue qui rappelle le corbeau, un masque avec un "bec" et des plumes noires aux reflets ambrés symbolisant des ailes.
Porte une tenue mélangeant deux styles culturels bien distincts, raffinement et légèreté humaine, fourrures et ornements norns.
Très souvent masquée.

Apparence:

Une queue de cheval réhaussée et des sourcils neigeux en harmonie avec des peintures faciales et corporelles typiques sur une peau d'ébène.
Les yeux légèrement en amandes aux iris d'un bleu vif et perçant très souvent éclairés par une étincelle malicieuse et taquine.
Très svelte et d'allure fragile pour une norne, elle ne semble pas taillée comme les guerrières aux muscles bien dessinés. Portant des matières légères, un ventre plat, des petits bras elle

La ressemblance et l'affiliation avec Mijika est difficile à ne pas faire bien qu'elle possède un visage plus fin et allongé. Jeune adulte son corps frais ne trompe pas sur son âge, ni même sa voix très aiguë et perçante. Véritable corbeau elle croasse et piaille.

Un fin sourire moqueur et narquois semble marquer son visage et lorsqu'elle utilise sa magie, ses illusions se dispersent en des volées de plumes.

Psychologie:

Meekina est rongée par un passé étouffant et des questionnements sur sa parenté, intelligente et douée, jeune et ambitieuse, subjective et manipulatrice.

Chronomancienne revendiquée, elle semble plus mûre dans la maitrise de ses pouvoirs. Même si elle est toujours fraîche et jeune dans la discipline magique par rapport aux grands maitres elle s'exprime et s'affirme de plus en plus au fil du temps.

Elle revendique un métissage culturel et accepte d'être reconnue comme une bizarrerie par les deux peuples, reconnaissante envers l'Humanité et son savoir académique, fière d'être robuste et tenace par le sang elle semble vouloir absolument unir les deux cultures dans sa façon d'être.

Elle voue une haine froide et assumée pour sa mère depuis des mois, ayant un goût malsain pour la manipulation et se montrant parfois auprès des proches de sa génitrice.

Au crépuscule d'une journée d'automne, moment où la majorité des chasseurs retrouvent le confort d'un pavillon ou la chaleur d'un petit bivouac aménagé, songeant à leur garde manger qui se remplit, à leurs chasses palpitantes qui les ont épuisé.
La pénombre s'installe dans une forêt, quelques rayons d'or transpercent les épais branchages des conifères pour éclairer en de petits spots chaleureux les derniers instants de la vie diurne de la nature septentrionale.

Brillants de malice, deux yeux norn aux iris azurs captent le dernier salut de l'astre solaire. Soigneusement maquillés de noir, entourés d'un masque sombre qui fusionne avec l'obscurité naissante, les billes gorgées de lumières prennent une ampleur surnaturelle au coeur d'une scène à peine visible, terne, où les couleurs se confondent avec la pénombre.

Le regard finit par se détourner, ébloui, les paupières brunes se ferment. La norne masquée, assise sur le corps d'un norn, ventre à terre, inerte. Le séant reposant sur le dos musculeux, les coudes reposant sur ses propres genoux. Elle reste silencieuse et apprécie le calme des lieux avant de se lancer dans un monologue.

« Quel avenir dans les brumes pour un chasseur assassiné ? Pourtant alerte et aux aguets au coeur d'une faune pleine de dangers. Seras-tu accueillis parmi les déchets, les ratés ou bien t'accordera t-on un peu de pitié ? Ah, frère, pardonne moi d'avoir prémédité ton décès.
Pardonne moi d'être une conscience dans l'arène des instincts.
Tu n'es pas le premier, tu dois t'en douter. Je t'ai fauché avec tant d'aisance que mon demi-coeur norn n'a même pas palpité. Je crois que je suis même déçue, frustrée, je ne retrouve pas l'adrénaline de ce tout premier, ce jeune Erik de Kyejsard*.

Je suis Meekina, une présentation un peu tardive, que tu comprendras. Bien bâti et confirmé dans la maitrise de ta magie, j'aurais eu plus de mal à t'affronter en un face à face qui n'aurait toute façon jamais été relaté.

Vois-tu... Si je me permets de te tuer, froidement. C'est par prévention. Les gens, comme toi, ayant pour affinité la protection sont condamnés. Notre peuple, est déjà suffisamment orgueilleux et impétueux, pourquoi faut-il en rajouter ? Pourquoi, un tel déséquilibre ? Pourquoi octroyer robustesse et capacités protectrices aux entêtés qui veulent à tout prix être des héros ?

Il n'y a rien de pire qu'un norn gardien. Ils sont le comble de l'obstination, ils représentent le danger de l'absolu, ils sapent les nuances de la pensée pour construire un raisonnement abjecte fait de noir et de blanc. Cramponné à leur propre morale, à leur propre jugement pour agir, foncer tête baisser et ne répondre que d'un "ainsi soit-il".

Absurdités nuisibles. »